Cancer de la vessie : état des lieux et prévention Movember 2024 !
État des lieux au Maroc en 2024
Selon les dernières données du ministère de la Santé et de la Protection sociale, le Maroc enregistre plus de 50.000 nouveaux cas de cancer par an. Le cancer de la vessie fait partie des cancers les plus fréquents chez l'homme, avec une incidence particulière après 60 ans.
Données clés :
35.000 décès par an dus au cancer au Maroc
1 Marocain sur 8 développera un cancer avant 75 ans
Le coût moyen de prise en charge varie entre 98.000 et 130.000 DH
Facteurs de risque majeurs
Le tabagisme demeure le principal facteur de risque, avec :
42% des hommes fumeurs au Maroc
Un risque multiplié par 3 chez les fumeurs
Une augmentation du risque avec la durée du tabagisme
Signes d'alerte à ne pas ignorer
Présence de sang dans les urines
Envies fréquentes d'uriner
Brûlures mictionnelles
Douleurs pelviennes
Dépistage et diagnostic précoce
Le Plan National de Prévention et de Contrôle du Cancer prévoit :
L'amélioration de l'accès au diagnostic précoce
Le renforcement des centres d'oncologie régionaux
La formation continue des professionnels de santé
Prise en charge au Maroc
Infrastructures disponibles :
7 centres régionaux d'oncologie
4 centres hospitaliers universitaires
Des unités d'oncologie dans plusieurs hôpitaux régionaux
Options thérapeutiques :
Chirurgie
Immunothérapie
Chimiothérapie
Radiothérapie
Prévention et sensibilisation
L'Association Marocaine d'Urologie recommande :
L'arrêt du tabac
Une hydratation suffisante
Une consultation rapide dès les premiers symptômes
Un dépistage régulier après 60 ans
Impact socio-économique
Le cancer représente :
La 2ème cause de mortalité au Maroc
Un coût significatif pour le système de santé
Un impact majeur sur la qualité de vie des patients
Accès aux soins
Le Maroc s'engage à :
Élargir la couverture médicale
Réduire les délais de prise en charge
Améliorer l'accès aux médicaments innovants
Message important de l’AMU
La détection précoce augmente significativement les chances de guérison. En cas de doute, consultez sans attendre.
Un diagnostic précoce augmente considérablement les chances de guérison.