Le Cancer du Testicule
Les facteurs favorisant le cancer du testicule sont actuellement bien connus, notamment la cryptorchidie, qui correspond à une anomalie de positionnement du testicule, ainsi que d'autres anomalies gonadiques, comme l'atrophie testiculaire et les troubles de la fertilité. Certains facteurs environnementaux, tels que les déséquilibres hormonaux au cours du développement fœtal, pourraient également jouer un rôle dans le développement de la maladie.
Le diagnostic peut être effectué via l'autopalpation testiculaire qui permet de détecter des anomalies de consistance de la glande ayant un aspect induré et suspect. En cas de difficulté diagnostique, une échographie associée à un Doppler couleur est l'examen de référence pour compléter les données cliniques. Les marqueurs sanguins, comme l'alpha-foeto-protéine et l'hormone gonadotrophique chorionique (HCG), constituent des éléments confirmant le diagnostic et peuvent aider à évaluer le pronostic.
Le traitement de la maladie passe d'abord par l'ablation de la glande testiculaire (orchidectomie), ce qui permet de déterminer le type cellulaire de la tumeur et l'étendue de la maladie. Une prothèse testiculaire peut être mise en place lorsque cela est souhaité par le patient. Il est également recommandé de conserver les spermatozoïdes dans une banque avant l'intervention. Selon la progression de la maladie, des cycles de chimiothérapie, une radiothérapie abdominale ou un curage ganglionnaire rétropéritonéal, voire une simple surveillance, peuvent être mis en place.
La majorité des patients sont actuellement guéris à l'issue de ces traitements, mais une surveillance régulière des marqueurs tumoraux ainsi que des scanners de contrôle s'avère nécessaire. Les effets secondaires de ces traitements peuvent entraîner des séquelles. Une approche multidisciplinaire impliquant un urologue, un anatomopathologiste et un oncologue peut optimiser les attitudes thérapeutiques afin d'assurer l'efficacité du traitement.
Les patients atteints de cancer du testicule sont classés selon une classification TNM remise régulièrement à jour. Cette classification distingue le stade T correspondant à l'extension locale de la tumeur avec quatre stades, le stade N correspondant à la diffusion ganglionnaire rétropéritonéale avec trois stades, le stade M correspondant à l'extension métastatique aux différents organes, et le S correspondant au taux des marqueurs spécifiques.
FAQ : Cancer du Testicule
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Le cancer du testicule prend naissance dans les cellules d'un testicule. La tumeur cancéreuse appellé également maligne est un groupe de cellules cancéreuses qui peuvent envahir les tissus voisins et les détruire. La tumeur peut aussi se propager via des métastases à d'autres endroits du corps.
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Il existe certains facteurs connus qui peuvent favoriser le développement du cancer du testicule, tels que la cryptorchidie, qui est une anomalie de positionnement du testicule, ou encore des anomalies gonadiques comme l'atrophie testiculaire et les troubles de la fertilité. Certains facteurs environnementaux, tels que des déséquilibres hormonaux pendant le développement du fœtus, pourraient également être associés à l'apparition de ce cancer.
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Il est possible de détecter la présence de tumeurs testiculaires simplement en effectuant une vérification manuelle du testicule (autopalpation testiculaire), afin de détecter une éventuelle induration suspecte dans la glande. En cas de difficulté diagnostique, une échographie associée à un Doppler couleur peut compléter l'examen clinique. Certains marqueurs sanguins, tels que l’alpha-foeto-protéine et l’hormone gonadotrophique chorionique (HCG), sont spécifiques de ces tumeurs germinales. Leur taux initial et leur élévation peuvent être utilisés pour confirmer le diagnostic et pour surveiller l'efficacité du traitement. La lactate-déshydrogénase (LDH), bien que moins spécifique, est également considérée comme un facteur pronostique important.
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Le traitement du cancer du testicule commence souvent par l'ablation de la glande testiculaire (orchidectomie), ce qui permet d'analyser la tumeur et de déterminer si elle est localisée ou non. Cette intervention n'affecte pas la sexualité. Le traitement complémentaire dépend de la présence et de l'étendue de la maladie. Si la tumeur est localisée, un traitement complémentaire comme la radiothérapie abdominale, la chimiothérapie ou le curage ganglionnaire rétropéritonéal peut être envisagé, en fonction du type cellulaire de la tumeur. Si la maladie s'est propagée à d'autres organes ou ganglions, des cycles de chimiothérapie peuvent être nécessaires. Après une chimiothérapie, une chirurgie des masses ganglionnaires ou métastatiques peut parfois être nécessaire. En cas de tumeurs bilatérales ou en présence d'un testicule unique d'autre origine, une orchidectomie partielle peut être envisagée pour les tumeurs de petite taille détectées rapidement. Le traitement optimal est donc déterminé en fonction de la nature et de la propagation de la maladie, et se fait souvent en collaboration avec une équipe médicale multidisciplinaire.